A la mémoire de ma grand-mère
Halima FENNICHE
(31/05/1999-31/05/2019)
Soudain, vingt ans après, une voix douce et suave emplit mon âme et mon cœur : «Ne reste pas là, ne reste pas à pleurer sur ma tombe, je n’y suis pas, je n’y dors pas !
Je suis un millier de brises qui soufflent sur les sillages du chemin de ta vie, je suis le scintillement du diamant qui brille dans ton regard, je suis la lumière du matin qui éclaire ta route et balaie tes doutes, je suis l’envol des oiseaux dans tes cieux limpides…
Ne reste pas là… Je suis le battement de ton cœur, je suis l’émotion qui traverse ton corps et fait vibrer ta chair, je suis la flamme qui illumine tes nuits…
Je ne suis pas morte… Je survis à travers ton ardeur pour la vie, à travers ton noble labeur et ta bravoure, je survis à travers ton bonheur et ta ferveur, je survis à travers tes peines et tes chagrins, je survis dans ton cœur et dans ton âme…
Ne reste pas là, vis et offre-moi cette réjouissance de survivre au quotidien, à tes côtés…»
La voix s’éteignit, un silence apaisant s’installa…Juste une larme surgit lentement, une larme de joie parce que je savais qu’elle était là à mes côtés et qu’elle le sera pour toujours…
Repose en paix.
Au nom de tous ceux qui t’aiment et qui te chériront à vie, ton petit-fils Mehdi Mahfoudh